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ELEGIE de KATEL

De l’ombre à la lumière.

Il est de certains albums comme il en est d’une lumière irradiant soudainement une nuit d’encre. Elégie de Katel, sorti en avril 2016, est de ceux-là. Comme écrit d’un seul tenant, le disque invite à un voyage où les textes, s’ils ont gagné en épure par rapport aux deux premiers opus, n’en conservent pas moins une part de mystère et d’étrangeté que la musique – densifiée par les voix d’un choeur de femmes semblable à ceux des tragédies antiques- magnifie.
Le thème de la perte est le fil d’Ariane qui relie tous les morceaux entre eux. Le manque, l’absence, le temps qui passe, la mémoire n’en sont que les déclinaisons qui, d’un titre à l’autre, s’affinent, s’enrichissent, dissonent et finalement, se répondent formant ainsi une sorte de va–et-viens, de mouvement circulaire, semblable à une spirale dont le cœur, au bout de l’entonnoir, révèlerait le véritable propos du disque : l’amour. Parce que, même si Katel tourne autour, ne le nomme jamais, c’est bien de cela dont il s’agit. Le mot ultime de l’album – le seul a être dit une seule fois- a les couleurs d’une déclaration : un « je t’aime » qui se perd dans le silence, le silence d’une fin d’écoute, l’infini.
C’est alors qu’on se rend compte que la spirale est inversée. Elle ne plonge pas dans la terre, non. Elle monte au ciel. Elle s’accroche à cet ultime « je t’aime » qui, à rebours, donne la clé de l’énigme et qui, tel un soleil, illumine l’ensemble des mots, cette traversée que l’on vient d’accomplir, pareillement au cavalier chevauchant sur le lac de Constance et qui réalise, une fois arrivé sur l’autre rive, le chemin qu’il a fait au risque de sa vie. Un morceau placé au centre de l’album. La clé de voute de l’édifice.
C’est dans le silence, dans ce qu’il a laissé de traces en nous, dans ce qu’il a infusé, que l’album prend alors toute son ampleur et sa profondeur. On reviendra forcément dessus, on le réécoutera. Assurément. Parce qu’il parle à notre intime, notre part secrète ; ce qui ne peut être partagé et qui pourtant nous est commun. Un disque essentiel. Splendide.

Rencontre avec Katel, auteure, compositrice et interprète d’Elégie.

Comment es-tu arrivée à la musique ? Quel est ton parcours ?
J’ai toujours écouté de la musique quand j’étais petite. Je me souviens que j’inventais des chansons. J’adorais chanter mais c’est au lycée que ça a démarré. J’y ai rencontré une des musiciennes qui joue toujours avec moi aujourd’hui, qui est à la batterie sur scène et qui s’appelle Elodie. J’ai commencé à chanter avec elle pour la veillée du lycée. Le jour où je suis montée sur scène pour cette veillée, je me suis dit que c’était ça que je voulais faire tout le temps. Ca a été la révélation. Par la suite je ne me suis même pas posé de question. Très vite après, j’ai continué à faire de la musique avec Elodie qui, elle, joue sous le nom de Skye.
Après le bac, il a fallu que je l’attende. J’avais deux ans de plus qu’elle. Elle était encore au lycée, j’étais à la fac ; j’ai fait exprès de rater mon DEUG pour surtout ne pas continuer mes études, pour me fermer des portes afin d’être sûre de devoir faire de la musique professionnellement. Ca, ça a tout de suite été une évidence.
Très vite on a fait de la musique de façon professionnelle. On a rencontré des musiciens avec lesquels on a monté des groupes et puis on a signé avec un de ces groupes dans une maison de disques. J’avais 23 ans. C’est allé assez vite. Quand cette aventure s’est terminée, j’ai écrit mes propres chansons, je me suis mise à travailler sur Katel. Je dirai que le parcours c’est vraiment ça : « occasion-veillée musique » qui peut concrétiser un vrai plaisir à chanter à un endroit et puis après, c’est la scène. J’ai vraiment eu envie d’être là. Je ne voulais faire que ça de ma vie. Je ne voulais pas travailler.

Mais, en fait, tu ne fais que ça…
Oui mais je ne voulais pas avoir un « métier »…

On sent que tu as un rapport très fort à l’écriture. J’ai cru comprendre que tu avais fait des études de lettres…
Oui. En fait je les ai reprises bien plus tard quand j’étais sûre que j’étais musicienne. Du coup, je les ai reprises pour le plaisir.
Le rapport à l’écriture je l’avais avant les études de lettres. C’est d’ailleurs pour ça que j’ai fait des études de lettres. Quand je disais que je ne voulais pas avoir de « métier », je voulais dire que je sentais que je voulais avoir une vie artistique. Mon premier désir c’était L’écriture parce qu’il te suffit de prendre un stylo et du papier pour créer quelque chose. Mon amour de la littérature était même plus fort que la musique. Encore aujourd’hui, si je ne suis pas dans une période où je lis, je ne peux pas être dans une période où j’écris de la musique. Les deux sont vraiment liées. Je sais que si je me remets à écrire de la musique c’est parce que je me suis remise à lire.

Dans la note d’intention de l’album, tu dis que la façon dont tu envisages la musique est qu’elle doit changer notre perception du temps. Qu’est-ce que tu entends par là ?
La plupart de mes chansons sont courtes. J’aime bien la densité. J’aime l’idée du pli et d’avoir quelque chose à redéplier, à redéployer. Comme si on prenait un shot de musique, que ça puisse nous attraper tout de suite mais qu’on puisse revenir dessus et le redéplier. Souvent dans mes chansons il y a beaucoup d’informations – c’est peut-être pour ça que certains les trouve difficiles d’accès- il y a donc beaucoup de choses qui se passent en peu de temps mais il faut les saisir dans leur ensemble. Le détail vient après. On doit pouvoir revenir dessus. Dans le texte c’est pareil. J’ai envie que ça puisse avoir un impact immédiat mais qui nous donne envie de revenir, de remettre un temps plus long à l’intérieur de la chanson, qui elle, est courte. Il y a plein de styles de musique qui font exactement l’inverse. Pour ma part, je vois ça comme une petite fiole de parfum très fort. Une petite goutte dont les émanations durent longtemps. C’est ce geste là que je cherche à avoir dans la musique.

Tu cites également dans ta note d’intention Pascal Dusapin qui dit que la musique est le seul moyen d’échapper au savoir-faire…
Dans le rapport à l’écriture, j’avais l’impression de maîtriser quelque chose, de pousser un savoir-faire. Dans la musique j’étais très novice. J’étais autodidacte. C’est un geste que j’ai voulu garder : avoir toujours du neuf, à chaque fois, pour ne pas tomber dans le savoir-faire. En fait j’ai envie de me mettre en difficulté, en recherche. Par exemple sur Elégie, j’ai composé tout le disque au piano alors que je ne sais absolument pas jouer du piano. Mais je sentais que c’était un endroit qui allait me déplacer. Donc je me suis mise à travailler le piano. Je ne suis toujours pas pianiste. D’ailleurs j’ai arrêté de le travailler à peine le disque fini, parce que ce qui m’intéresse ce n’est pas d’être une instrumentiste ou d’avoir ce savoir là. J’ai envie de collecter des choses et de me surprendre à pouvoir les assembler. La difficulté c’est à chaque fois de pouvoir s’améliorer (quand même), de préciser le geste puis de réussir à tout oublier pour pouvoir se retrouver en nouveauté. Mais c’est vrai que la plupart du temps, et dans la vie en général, on encourage le savoir-faire en permanence. D’ailleurs je trouve même qu’artistiquement, il y a une progression dans la production : le son est de mieux en mieux, les gens jouent de mieux en mieux, mais il y a toujours un truc un peu manufacturé. C’est peut-être caricatural mais on parle de produit. Il y a toujours cette idée de rentrer dans les clous, de lisser la chose pour qu’elle soit audible, pour qu’elle soit rassurante. Moi quand je cherche un livre ou un film, je cherche l’inverse : je ne veux pas être rassurée. J’ai envie d’être inquiète, d’être un peu mise à mal, déplacée. Il y a plein de choses que je trouve très bien faites, qui témoignent d’un savoir-faire admirable, d’une excellence, mais ça me procure autant d’émotion qu’un objet artisanal. Pour moi c’est un beau geste, mais ce n’est pas une émotion artistique.

Sur Elégie, il n’y a pas de guitare…
Oui. Contrairement aux deux autres albums qui étaient très guitaristiques. La guitare, c’est un instrument sur lequel j’aime jouer parce que dans la plastique sonore, j’ai quelque chose qui m’a été gentiment donné qui est que je suis gauchère. J’ai appris à jouer sur une guitare de droitier sans inverser les cordes. Il y avait donc ce son particulier qui m’a plu pendant longtemps, mais tout à coup, c’est comme si ça s’était épuisé. Je commençais à avoir des reflexes. Quand tu commences à avoir des reflexes il faut travailler beaucoup plus pour ne pas reproduire les mêmes choses. J’ai du mal à travailler dans cette direction là.

Dans Raides à la Ville et Décorum, les textes sont plus denses et la musique plus « simple » mélodiquement parlant. Dans Elégie, c’est le contraire. Les textes sont plus épurés mais la musique s’est densifiée. Comme si les mots avaient abdiqué et que la musique avait pris le relais…
La musique a pris le relais ça c’est sûr. J’avais vraiment envie de faire plus de musique. Je pense que j’avais de plus en plus confiance dans ce que j’étais en tant que musicienne. J’avais moins besoin de m’appuyer sur le fait d’être quelqu’un un qui chante son écriture. Pour Elégie, j’avais envie de dire ma musique. Ce qui est difficile avec la langue française ce n’est pas tant de faire de la musique. Très souvent ce qui marche bien avec le français c’est une certaine scansion. Sur Raides à la Ville on retrouve ça. Il y a beaucoup de texte, un certain débit. C’est plus atonal aussi. Plus simple dans le sens : moins méandreux mélodiquement. Et c’est vrai que pour pouvoir se permettre des amplitudes mélodiques, des choses plus musicales, il faut une certaine épure du texte sinon on tombe vite dans la variété. Là, je me suis plutôt inspirée de la musique classique et notamment des Stabat Mater. Dans les Stabat Mater on répète le même mot plusieurs fois. Et finalement on prend beaucoup de temps à étirer le texte à l’intérieur d’une musique plus dense. Et puis dans la musique classique, il y a des textes canoniques qui sont très simples et finalement qu’on oublie parce que ce sont toujours les mêmes. C’est d’ailleurs une manière de les vider de leur substance. Du coup, ça devient de la musique justement parce que tout le monde connaît le texte. Ils sont alors mis en musique de milles façons différentes. Finalement j’avais envie d’écrire de la manière la plus fluide et simple possible pour qu’on puisse oublier le plus possible le texte au profit du chant. Le vider surtout du côté plus expressionniste qu’on trouvait notamment dans Raides à la ville qui s’inscrivait plus dans une tradition française des « tripes à l’air »…

Il y a toujours cette idée de mouvement. Du partir et du revenir.
C’est le lien qu’il y a entre tous mes disques. Sur Raides à la ville c’est pareil : il y a l’idée du déplacement, du retour, des faux et vrais départs. C’est ma question principale et ma question formelle aussi. Dans mon travail musical, il y a ce travail sur la boucle. Ca traverse les trois albums. C’est le côté Jokary de la vie.

Il y a des choses dans les albums précédents qui annoncent Elégie. Par exemple : « Chez Escher »
Dans la deuxième moitié de Décorum il y a vraiment des choses d’Elégie mais également dans Raides à la ville, au niveau des chœurs, notamment dans « Les Vautours »… Il y a des choses qui ont resurgit de manière plus forte dans Elégie, mais c’est vrai que c’était déjà là ; comme le travail sur les dissonances qui s’est déplacé dans le travail vocal sur Elégie qui était très présent dans ce que je travaillais à la guitare. A la guitare, je travaillais en open-tuning ou accords ouverts. Les open-Tuning, c’est quand on désaccorde les cordes pour avoir des tonalités différentes. Ca évite de faire des « barrés ». Les barrés, c’est une position des doigts qui maintient les cordes et qui donne un son un peu plus étouffé. Pour jouer certains accords, on est obligé de faire ça. Je crois que je n’ai jamais fait un seul barré de ma vie. Je jouais toujours en accords ouverts. Il y avait donc tout le temps des bourdons, c’est-à-dire toujours des mêmes cordes qui résonnaient alors que je changeais d’accords. Ca faisait beaucoup de notes « fantomatiques » qui pouvaient créer des dissonances. J’ai ensuite transposé cela dans l’écriture vocale. Tout ça fait partie de mes obsessions.

Le travail vocal justement… Est-ce quelque chose que tu veux approfondir ?
Oui. Oui. J’ai travaillé avec un chœur semi-professionnel et un chef de choeur qui a réécrit un arrangement pour « Echo ». J’ai envie de développer cela mais avec un chœur mixte et peut-être aussi l’écriture vocale. C’est quelque chose qui me passionne. Quand on chante avec un chœur – je l’ai fait deux fois avec celui dont je te parle- et qu’on chope la vibration des autres voix, c’est quand même énorme.
La vibration vocale, c’est quelque chose qui me procure une joie intense. C’est aussi ce qui me permet d’aller chercher des choses assez profondes, pas forcément joyeuses. Mais finalement, c’est comme dans la musique classique : lorsque que tu entends un Stabat Mater ou un Requiem d’une tristesse infinie chanté par quarante-cinq voix, ça procure de la joie. On a la vibration du collectif, ce truc qui nous dépasse. Cette notion du collectif, ça permet de dire les pires choses mais avec une sensation de joie. Il y a quelque chose qui s’impose dans la voix, par delà le bien et le mal je dirais.

Dans « A l’Aphélie », l’un des morceaux de Elégie, on a l’impression qu’il y a une influence de PJ Harvey, notamment par rapport au morceau « The Devil » dans l’album White Chalk.
C’est, je crois, à cause de la rythmique du départ. En fait il y a des milliers de chansons qui commencent comme ça. Pour l’anecdote, j’avais acheté un pianette – un petit piano électrique- qui ne sonnait pas très bien. Du coup, je me suis mise à en jouer de façon très appuyée. Mais c’est vrai que je suis une très grande fan de PJ Harvey alors ça m’a sans doute traversé. Mais ça pourrait tout aussi bien être Amy Winehouse. Ça pourrait être « Back to black ». Toute la soul marche comme ça, sur cette rythmique. Mais c’est vrai que dans le son d’Elégie, on est plus proche de PJ Harvey. Il y a peut être aussi tout son travail sur la ritournelle qui me parle également. Elle travaille de plus en plus les chansons populaires, notamment le chant des hommes qui partent à la guerre. Elle fait chanter ses musiciens -qui ne chantent pas tous très bien d’ailleurs- mais l’idée est de créer une sorte de voix populaire qui a besoin de dire la douleur du monde et ce, sans être forcément dans le savoir-faire. Dans A l’aphélie, il y a cette idée de comptine macabre. C’est drôle parce que j’ai entendu des enfants chanter cette chanson avec une innocence incroyable sauf que les paroles sont horribles…Ca faisait un contraste incroyable entre cette mélodie enfantine et ce qui était dit. J’aime bien. Ce sont des contrastes comme ça qui sous-tendent aussi la musique de PJ Harvey : ce jeu entre ritournelle innocente et un propos très dur.

Tu ne fais pas que composer et écrire, tu réalises, tu accompagnes d’autres artistes sur scène. Là encore l’idée de mouvement. Qu’est ce que cela t’apporte ?
Ca m’apporte de me décentrer de moi-même. Ca déplace du savoir-faire. Etre en permanence avec d’autres artistes qui travaillent de manière différente, qui n’ont pas les mêmes obsessions, pas les mêmes désirs, pas les mêmes façons de faire de la musique, ça m’apprend tout le temps. Et puis j’aime bien avoir plein de rôles différents. A la fois chapoter un projet quand je suis réalisatrice, être complètement au service d’un autre quand je suis bassiste avec Fiodor Novski par exemple. Tous ces rôles là, me permettent aussi de savoir me placer et ensuite d’être juste quand je convoque les autres à travailler pour moi. Au tout début, quand je travaillais avec des musiciens, j’avais beaucoup de mal à vraiment imposer ce que je voulais faire. Je préférais presque faire les choses toute seule parce que j’avais peur d’être trop exigeante, trop autoritaire et puis, en fait, étant passée de l’autre côté en tant que musicienne-accompagnatrice et voyant que ce que j’aime le plus au monde c’est lorsque quelqu’un sait exactement ce qu’il veut et qu’il me demande une chose et pas une autre, ça me permet de me libérer quand je suis dans la position de créatrice.
Mais en fait ce qui me plait surtout c’est de faire de la musique et de continuer à avoir autant de désir et de plaisir à le faire. Quand je parle de déplacements, c’est sûr que, quand je me retrouve à faire des concerts avec Fiodor Novski ou à réaliser en ce moment l’album d’Angèle Osinski ou celui de Louis Piscine -un garçon qui fait du rock bien énervé- ou à enregistrer l’album d’hommage à Barbara -une grosse production Mercury sur laquelle je me retrouve dans un immense studio comme Ferber avec tout le monde de Zazie à Louane- ou à accompagner Dani sur toute sa tournée, et bien j’ai l’impression d’avoir cinq ans tout le temps ; d’ouvrir un cadeau de Noël à chaque fois. Tant que j’ai ça, je suis ravie.

Tu as monté ton propre label ?
Oui c’est venu pour Elégie. Pour pouvoir produire le disque, trouver les fonds. Comme je le faisais vraiment toute seule jusqu’au mixage même, je trouvais ça assez logique d’être à la production qui était encore une autre manière d’aborder la musique. Parce que s’intéresser au budget d’une musique c’est aussi s’intéresser à comment on fait les choses. Selon ce qu’on a de sous, on ne produit pas la même musique. Ca aussi ça m’intéresse. En fait, c’est mettre les choses les unes en face des autres. C’est comme se demander si on a une ou plusieurs couleurs pour faire une peinture. On fera de toutes façon le tableau mais pas de la même manière. Je trouve ça excitant de prendre en compte ce paramètre là, comme un des éléments de la démarche artistique. C’est une contrainte mais qu’on peut transformer en contrainte artistique.

Est-ce que tu as des projets à venir ?
J’ai toujours des dates qui tombent. La notion de tournée, c’est quelque chose dont je voulais sortir depuis longtemps ; qu’une tournée soit « accrochée » à la sortie d’un disque en particulier. J’adore chanter sur scène alors je ne vois pas pourquoi je devrais m’en priver sous prétexte que je suis en période de production d’un autre disque ou que je fais autre chose.
Mais là, maintenant, il faut que je réattaque une période d’écriture parce que je commence vraiment à en sentir le besoin. C’est bien ça.

 Elégie de Katel.
http://www.katel.fr
Facebook:  https://www.facebook.com/katelsong
Youtube:https://www.youtube.com/channel/UChEgSFslJu28ii74k0GcSQ
Deezer: http://www.deezer.com/fr/artist/74286
Spotify:https://open.spotify.com/artist/10MB5VOl697wBV51SO5K

En concert le 18 novembre 2017 à Lignières aux bains Douches.

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